Psychologie

Un soutien psychologique peut être apporté aux enfants malades et à leurs parents. Cet accompagnement psychologique ponctuel permet de mettre des mots sur le caractère anxiogène de l’hospitalisation et/ou de l’intervention chirurgicale.

Le psychologue a également un rôle important auprès des enfants hospitalisés pour des raisons médicales et psycho-sociales (services SAJ, SPJ, etc…). Il analyse la situation de ces enfants placés en effectuant des bilans affectifs  et intellectuels, en offrant des entretiens individuels et en réalisant des observations.

Le psychologue sensibilise tout un chacun à la souffrance éprouvée par l’enfant face à un vécu difficile voire traumatisant.

Un psychologue se tient à la disposition des parents et de leurs proches lorsque la parentalité est source de souffrance.

Le traitement par dialyse peut être vécu comme un événement traumatisant par les patients. Elle peut induire différents changements et une certaine fragilité tant sur le plan physique que sur le plan psychique et social. Des situations et questionnements nouveaux peuvent se présenter : la dépendance vis-à-vis des machines et du personnel soignant, le deuil de sa vie d'antan ou bien encore la diminution d'activités au quotidien. L'attente d'une greffe peut également être source d'angoisse. Le rôle du psychologue est d'être attentif au vécu des patients et de les accompagner au fil du temps.

Le rôle du psychologue est de soutenir le proche dès le début de l’hospitalisation et tout au long de celle-ci, d’accompagner les différents membres de la famille dans leur cheminement, d’offrir à chacun un arrêt, un temps et un lieu de parole où il pourra évacuer ses émotions, exprimer son ressenti, sa vision de la situation, ses réflexions, faire face à ses doutes et ses questionnements qu’il est parfois difficile de partager avec l’entourage.

Le psychologue est également présent pour le patient lorsqu’il est possible pour celui-ci de s’exprimer que ce soit par le langage ou un code de communication adapté.

La psychologue au sein de l’Unité du Sommeil a pour fonction de participer à la prise en charge pluridisciplinaire pour le diagnostic et/ou le traitement de différentes pathologies du sommeil et d’éveil.

L’accompagnement ainsi que la prise en charge des difficultés de sommeil telles que l’hypersomnie, les troubles du rythme veille-sommeil, les parasomnies ou encore une mauvaise tolérance de la CPAP s'appuient sur les thérapies cognitivo-comportementales. Il s’agit de prises en charge brèves impliquant l’investissement du patient et la mise en place d’action visant à améliorer la qualité du sommeil. 

La fonction gériatrique s'adresse aux patients de plus de 75 ans.

Parce que nous ne vieillissons pas tous de la même façon, il est important que la personne âgée puisse être prise en charge de façon globale. Lorsque l’âge s’installe,  une certaine fragilité peut être présente tant sur le plan physique que sur le plan cognitif et psychique. Le psychologue et le neuropsychologue seront donc attentifs à la détection d’une éventuelle détérioration cognitive, à la présence de sentiments dépressifs ou autres. Elles apporteront un soutien individuel ou en groupe lors d’ateliers organisés notamment dans le cadre de la revalidation en  hôpital de jour gériatrique.

Un soutien psychologique pourra également être apporté lors d’une décision de placement. 

Le psychologue en oncologie est amené à rencontrer les patients à différents moments de la maladie  (diagnostic, interventions chirurgicales, traitements). Le psychologue a un rôle de soutien, d’accompagnement pour le patient et ses proches face aux nombreux bouleversements générés par la maladie.

De nombreuses questions souvent douloureuses apparaissent …

Comment se séparer, comment se dire au revoir, comment vivre ces instants où tous les repères se bousculent... ? 

 Que dire aux enfants, comment leur parler de la mort, de la maladie...? 

Comment poursuivre le fil de la vie, comment gérer au quotidien l'absence, le manque… ?  

Ce sont là des questions qui désarçonnent et qui laissent bien souvent sans voix.

Un soutien dans cette réflexion (l'expression des craintes, des émotions...) est souvent nécessaire tant pour le patient que pour sa famille.

Pouvoir en discuter avant avec l'aide d'un professionnel n'enlève pas la douleur mais permet de découvrir ses propres ressources pour faire face à la perte de l'être cher.

Après le décès, un accompagnement en suivi de deuil est aussi possible avec le psychologue. 

Un psychologue fait partie de cette équipe dont la mission au sein de l’institution  est la diffusion d’une culture axée sur la gestion de la douleur.

Le psychologue rencontre le patient en début et en fin de programme.

Son rôle est d’analyser l’impact de la douleur dans le quotidien et les répercussions dans les différentes sphères de la vie du patient.

Le psychologue s’attache également à la dimension psychologique de la douleur et à ses conséquences.

Une prise en charge pluridisciplinaire existe. Le psychologue réalise un accompagnement lors des moments clés et déterminants. Il clarifie également avec le patient sa demande et analyse avec lui la symbolique. Des rencontres en binôme avec la diététicienne sont également possible.