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Hôpitaux BILAN SÉNOLOGIQUE : UN SUIVI PERSONNALISÉ

BILAN SÉNOLOGIQUE : UN SUIVI PERSONNALISÉ

En Belgique, chaque année, on dénombre plus de 10.000 nouveaux cas de cancer du sein, dont 75% surviennent après l’âge de 50 ans. Toutefois, le taux de guérison est en augmentation constante grâce au dépistage et aux progrès thérapeutiques.

Dès l’annonce du diagnostic jusqu’à la fin du traitement, la patiente est au coeur d’une prise en charge multidisciplinaire au sein des hôpitaux du Groupe Jolimont. Un traitement personnalisé est proposé à chaque patiente sur tous les sites du groupe (Jolimont, Lobbes, Nivelles, Tubize, Mons et Warquignies).

A chaque étape, différents acteurs interviennent: radiologues, chirurgiens-gynécologues, chirurgiens plasticiens, anatomopathologistes, chimiothérapeutes, radiothérapeutes, infirmière de liaison, kinésithérapeutes, psychologues. La première étape se passe souvent dans le service de radiologie au cours d’un examen de dépistage chez une patiente qui ne présente pas de plainte mammaire ou d’emblée pour une mise au point d’une anomalie avec une patiente envoyée par son médecin traitant ou son gynécologue. Comme l’explique le Dr Caroline Demoulin, radiologue : « Devant toute anomalie suspecte, nous réalisons des prélèvements. En cas de diagnostic de cancer, la patiente est alors prise en charge par l’équipe pluridisciplinaire. Une IRM mammaire peut être prescrite pour compléter le bilan avant décision thérapeutique.»

1. CONSULTATION D’ANNONCE

Dès l’annonce du diagnostic, l’infirmière coordinatrice prend la patiente en charge pendant tout le trajet de soins et assure le lien avec le médecin traitant et toute la chaîne pluridisciplinaire. Pour le Dr Dominique Goddart, radiologue, cette infirmière coordinatrice possède « un rôle central dans le bien-être de la patiente durant toute cette période. » Lorsque les résultats sont connus, la patiente reçoit un rendez-vous pour une consultation d’annonce dans les jours qui suivent les examens. « Il est conseillé à la patiente de s’y faire accompagner d’un proche », explique Damienne de la Kethulle de Ryhove, radiologue : « Quand la patiente arrive au rendez-vous, le diagnostic lui est expliqué et nous lui donnons les rendez-vous pour les examens complémentaires (bilan d’extension). »

« Le dossier est toujours présenté à la COM (commission oncomédicale) où il est discuté en équipe. » Par la suite, la patiente va se voir proposer un traitement adapté à « la carte d’identité » de SON cancer. « Un contact est aussi prévu avec un psychologue du service. Si elle doit être opérée, une rencontre est prévue avec l’anesthésiste. »

2. LE SUIVI

Après le diagnostic, un schéma thérapeutique est proposé. La patiente peut, dès ce moment-là, compter à tout moment sur son infirmière coordinatrice pour une prise en charge et un soutien. Elle sera au coté de la patiente tout au long de son parcours… depuis la prise de rendez-vous des différents examens jusqu’aux séances de revalidation en fin de traitement.

« Une fois le diagnostic posé et suivant les caractéristiques du cancer, soit la patiente commence par une chimiothérapie, soit par une intervention chirurgicale », explique le Dr Véronique Hubert, gynécologue. « Si une chirurgie est programmée d’emblée, une consultation préopératoire est prévue au cours de laquelle la patiente rencontre le chirurgien qui lui donne et lui explique les résultats de la mise au point. »

Pendant tout le temps de l’hospitalisation, la patiente est suivie par l’infirmière de coordination qui veille sur elle. « La patiente est revue en consultation environ 10 jours après l’intervention. Durant cette consultation, en compagnie de l’infirmière coordinatrice, nous expliquons les résultats anatomopathologiques définitifs sur lesquels est basée la suite du traitement: radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie… La patiente est alors redirigée vers les spécialistes adéquats. »

3. L’APRÈS-OPÉRATION

Une fois la patiente sortie de l’hôpital, le rôle de l’infirmière de coordination est encore capital. Reprendre une vie « normale » à la maison est une étape difficile. Les patientes ont tendance à rester repliées sur leur maladie. Elles pourront, sur les conseils de l’infirmière, avoir recours aux psychologues. « Nous avons beaucoup de demandes de suivi psychologique. Parfois, elles viennent consulter en famille. »

Dans 5 à 10 % des cas, le cancer du sein peut être lié à un gène. Il s’agit alors d’un groupe de patientes dites « à haut risque ». Elles vont rentrer dans le cadre d’un suivi spécifique et renforcé. Elles font en général partie de familles avec des cancers du sein et/ou de l’ovaire très fréquents et survenant à des âges anormalement jeunes, en-dessous de 50 ans. Le recours à une consultation génétique est donc parfois nécessaire Cette consultation, sur prescription du généticien, peut déboucher sur une analyse génétique qui permettra de déceler les gènes de prédisposition génétique.

Le volet de la reconstruction mammaire est aussi très important. Il peut intervenir dès la chirurgie première. On parle alors d’oncoplastie (remodelage du sein pendant la chirurgie de retrait de la tumeur) ou de reconstruction immédiate (retrait de la totalité du sein et mise en place immédiatement d’une prothèse mammaire).

4. RECONSTRUCTION

Si la patiente a eu de la radiothérapie, la reconstruction mammaire par un chirurgien plasticien se fera dans un second temps. On conseille d’attendre environ un an après la fin des rayons.

Cette prise en charge du cancer du sein en équipe pluridisciplinaire améliore les chances de survie de la patiente et ne peut se faire que dans le cadre d’une clinique du sein. Tout ce travail de qualité est notamment possible par le fait que La Clinique du Sein de l’hôpital de Jolimont est reconnue comme membre du Réseau international Breast Centres Network regroupant plus de 200 centres en Europe et dans le reste du monde dont 24 centres en Belgique.

Son expertise et l’investissement de ses équipes permettent une prise en charge complète et personnalisée d’une patiente avec des démarches comme l’accompagnement bien-être (atelier Active +, atelier Chrysalide, soins esthétiques,...).

La récupération complète d’une patiente mérite en effet une attention à tous les niveaux.

> Clinique du sein de Jolimont : Rue Ferrer 159 - 7100 La Louvière

> Clinique du sein de Nivelles : Rue Samiette 1 - 1400 Nivelles

> Clinique du sein de Mons : Avenue Beaudouin de Constantinople, 5 - 7000 Mons