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Hôpitaux Mars bleu : cancer colorectal et radiologie interventionnelle

La radiologie interventionnelle est une branche de l’imagerie médicale. Grâce à des techniques peu invasives guidées par imagerie, elle permet de préciser des diagnostics ou de traiter différentes maladies.

Dans le cadre du cancer colorectal, le radiologue interventionnel est amené à réaliser des prélèvements à l’aide de fines aiguilles, introduites sous contrôle échographique ou tomodensitométrique. Ces prélèvements ramènent des fragments de tissus, par exemple, ganglionnaires, hépatiques, pulmonaires ou osseux. Ces prélèvements sont analysés au microscope et précisent l’étendue et la nature d’un cancer. Grâce à ces informations le chirurgien et l’oncologue déterminent la meilleure stratégie de traitement, adaptées à leurs patients.

Le radiologue interventionnel est également impliqué dans la prise en charge thérapeutique du patient atteint d’un cancer colorectal à l’aide différentes techniques :

Le radiologue interventionnel est également impliqué dans la prise en charge thérapeutique du patient atteint d’un cancer colorectal à l’aide de différentes techniques :

  • la thermo-ablation consiste à détruire, par la chaleur ou le froid, à l’aide d’aiguilles introduites sous contrôle d’imagerie, des métastases du foie, des poumons ou des os.
  • l’embolisation portale consiste à occlure une branche de la veine porte, le plus souvent droite, afin d’obtenir une hypertrophie compensatrice du foie gauche. Cette technique permet à un patient atteint de métastases ou d’un cancer du foie de mieux tolérer une résection chirurgicale du lobe droit.
  • la chimio ou radio-embolisation hépatique consiste à amener au niveau des artères du foie, sous contrôle radiologique, un fin cathéter (tuyau) afin de détruire des métastases à l’aide de médicaments ou de produits radioactifs. Ces techniques améliorent l’efficacité locale du traitement, tout en diminuant ses effets secondaires.
  • la cimentoplastie consiste à injecter un ciment biologique à l’aide d’une aiguille introduite souvent sous contrôle tomodensitométrique afin de renforcer un os détruit par une métastase.
  • la mise en place de voie d’accès veineuses comme une PICC line ou un Port-à-Cath chez des patients qui présentent des veines de mauvaise qualité. Ces systèmes permettent d’injecter des traitements tels que des chimiothérapies, des antibiotiques ou des nutritions parentérales.

Photo : Dr Nora ABBES ORABI (Chirurgie générale et digestive), Dr Salvatore MURGO (Imagerie Médicale) et Dr Zuzana HLAVATA (Oncologie).